La rivière
La Godbout, longue de 112 kilomètres, traverse le territoire de Manicouagan. La rivière est un affluent du Fleuve Saint-Laurent et elle s'y jette à l'ouest du village de Godbout. Le nom du village et de la rivière tiennentt leur origine de Nicolas Godbout, un explorateur et navigateur qui fit de multiples voyages d’exploration dans cette zone et qui jeta l’ancre à l’embouchure de la rivière.
Les autochtones Montagnais habitaient le long de ses rives depuis des temps immémoriaux. Ils lui donnèrent le nom d’Oiaouirabougou (ou Oiauirabugu). Ce nom signifie «rivière à remous». Autrefois, la Godbout était fréquentée par des coureurs des bois en quête de fourrures.
La Godbout possède un bassin versant conséquent avec une multitude de petits affluents. Elle a sculpté son lit dans les montagnes et possède ainsi de nombreux rapides et sept chutes. Ses escarpements rocheux sont très beaux et on peut admirer en plusieurs endroits le saut des saumons en pleine montaison. La rivière parcourt des forêts boréales peuplées principalement de conifères. La pêche et la chasse y sont abondantes et sa réputation parmi les meilleures rivières à saumon du Québec est bien méritée. En effet, elle compte parmi les sept rivières de la province ayant le potentiel de capture de saumon le plus élevé.
La ZEC des rivières Godbout et Mistassini gère environ 70 kilomètres de ce cours d’eau. On y pêche principalement le saumon et parfois la truite mouchetée qui éprouve des difficultés à franchir les seuils et sa pêche demeure très aléatoire. La partie en aval de la passe migratoire, Cap-Nord, appartient à un club privé, mais une entent avec la ZEC permet d’ acquérir des droits de pêche. Le secteur Guilmour vers l’estuaire offre un secteur de pêche de belle qualité mais dépendant des marées. La partie amont est un terrain de jeu très excitant avec de magnifiques fosses dont certaines peuvent retenir de nombreux saumons.
La rivière godbout est une rivière encore méconnue et possède pourtant un population de saumons supérieur à un millier.